Les danses Hip-Hop

Le Hip-Hop qu’est-ce que c’est ?

La danse hip-hop est un élément essentiel de la culture hip-hop, jouant un rôle significatif dans l’expression de soi, la communication et la célébration de cette culture dynamique. Émergeant aux côtés du mouvement musical du hip-hop dans les rues du Bronx dans les années 1970, la danse hip-hop est devenue une forme d’art à part entière, se développant dans le monde entier et se diversifiant en différents styles.

En réalité, le Hip-Hop regroupe sous sa bannière une multiplicité de styles bien distincts. Le breakdance est l’un des plus connus, mais il existe également le locking ou le popping.

 

Mais en quoi ces différents style consistent-ils ?

Le hip-hop freestyle

La danse hip-hop (aussi appelée hip-hop freestyle ou hip-hop newstyle) se reconnaît par des mouvements tantôt fluides, tantôt saccadés, avec des bases communes comme le bounce (un rebond en pliant les jambes) et le rocking (un balancement d’avant en arrière ou de gauche à droite).

Apparu plus tardivement, le hip-hop newstyle s’inspire fortement d’autres danses urbaines comme le locking, le popping ou le breakdance. Ce style est né dans les années 1990 et s’est développé en parallèle de l’évolution de la musique hip-hop de cette époque. Depuis, le newstyle ne cesse d’évoluer : les danseur·euse·s y apportent leur propre touche, en y intégrant des influences variées, comme des mouvements afro ou latino.

C’est une danse ouverte à de nombreuses interprétations personnelles, ce qui en fait un style très libre et expressif. C’est aussi l’un des styles les plus présents dans les clips musicaux, les spectacles et les émissions de télévision.

Le breakdance

Aussi appelé breaking ou b-boying, est un style dynamique et acrobatique né dans les rues du Bronx dans les années 1970. Elle se reconnaît facilement grâce à ses figures, souvent réalisés au sol.

Ce style s’est popularisé dans le monde entier grâce à des films cultes comme Beat Street ou Breakin’. Depuis, il s’est largement répandu à travers le globe.

Le breaking se compose de plusieurs types de mouvements : le Top Rock (danse debout), les Go Downs (transitions vers le sol), le Footwork (jeux de jambes au sol) et les Power Moves (figures acrobatiques tournantes). Les danseur·euses y ajoutent souvent des figures spectaculaires comme des sauts ou des acrobaties pour rendre leurs performances encore plus impressionnantes.

Le popping

Le popping (aussi appelé electric boogaloo ou smurf) est une danse rendue populaire par le groupe californien Electric Boogaloos. Elle repose sur un principe simple : contracter et décontracter les muscles en rythme avec la musique.

Le popping, tout comme le locking, fait partie des danses dites funk. Ces styles sont apparus à la fin des années 1970, en même temps que la musique funk, et ont été révélés au grand public grâce à des émissions télévisées comme Soul Train, dans lesquelles les Electric Boogaloos présentaient leur nouvelle façon de danser.

Le popping se danse à l’origine sur de la musique funk ou G-funk, reconnaissable par ses rythmes lents et marqués. Aujourd’hui, il est pratiqué par les danseur·euses sur une grande variété de styles musicaux, comme le rap, la pop ou encore l’électro.

La house dance

Apparue dans les clubs new-yorkais dans les années 1980 elle est le fruit d’un mélange riche et varié de styles : salsa, danses afro, claquettes… Elle se distingue par des mouvements fluides, légers et aériens.
Née dans l’univers des discothèques et dansée principalement en club, la House ne faisait pas partie des cours proposés dans les écoles de danse à ses débuts. Elle s’est développée dans un milieu dit underground, au même titre que la musique house. Plusieurs styles de danse ont influencé la house dance, notamment le jacking’, le footwork et le lofting.
Le jacking’ est apparu sur la côte Est des États-Unis entre les années 1970 et 1980.
De nombreux morceaux de l’époque y font référence, comme Time to Jack, Jack Your Body ou encore Jack the House. Même certains noms d’artistes incluent ce terme, tels que Farley Jackmaster Funk ou Jackmaster Dick.
À New York, le jacking’ était aussi appelé hip-house, en référence aux danseur·euses de hip-hop qui dansaient sur de la house music dans les clubs new-yorkais.

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