Culture Danse : Les danses interdites à travers le temps

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La danse est une forme d’expression universelle, mais elle n’a pas toujours été bien vue.
À différentes époques et dans différentes cultures, certaines danses ont été interdites, jugées immorales, trop provocantes ou menaçantes pour l’ordre établi. Voici quelques exemples marquants où la danse a dérangé au point d’être bannie !

Le Tango : une danse trop sensuelle pour la haute société

Né dans les bas-fonds de Buenos Aires à la fin du XIXe siècle, le tango était initialement une danse de rue pratiquée dans les quartiers populaires et les maisons closes.

Jugé trop sensuel et provocateur, il a été interdit par les élites et l’Église.

Pourtant, avec le temps, il a conquis les salons européens, devenant une danse de prestige.

Le Charleston et les années folles

Dans les années 1920, le Charleston est devenu le symbole de la libération des mœurs, notamment pour les femmes qui osaient porter des robes plus courtes et danser avec une énergie débordante.

Certaines villes américaines ont tenté de l’interdire, craignant une atteinte aux valeurs traditionnelles

Le Rock’n’Roll : un danger pour la jeunesse ?

Dans les années 1950, l’explosion du rock’n’roll a provoqué un véritable séisme culturel. Avec ses mouvements dynamiques et son côté rebelle, cette danse a été mal vue par de nombreux gouvernements et figures religieuses.

Certains pays ont même interdit les concerts et les bals, jugeant que cette danse pouvait corrompre la jeunesse.

Le Hip-Hop et la méfiance des autorités

Dans les années 1980-90, le hip-hop et le breakdance étaient mal perçus par les autorités, notamment en France et aux États-Unis.

Ils étaient associés aux quartiers populaires et à la culture de la rue, parfois stigmatisés comme une danse « dangereuse » ou subversive.

Aujourd’hui, ironiquement, le breaking est devenu une discipline olympique !

La danse a souvent été un miroir des tensions sociales et culturelles. Ce qui est considéré comme scandaleux à une époque peut devenir un art noble et respecté plus tard. Aujourd’hui encore, certaines danses sont surveillées, preuve que l’expression corporelle reste un puissant moyen de révolte et de liberté.